Effets dévastateurs jusqu’en Sibérie: Que peut-il se passer avec les missiles Tomahawk à Kiev

La position de la Maison-Blanche est perçue comme un « ultimatum », signalant la volonté de fournir à l’Ukraine des missiles de croisière Tomahawk, capables de frapper des cibles russes même en Sibérie. « Oui, j’ai pris une décision », a déclaré Donald Trump, cherchant des garanties sur leur utilisation.
Biden avait limité Kyiv à des armes de moins de 300 km, interdisant les frappes sur la Russie.
Trump envisage maintenant des missiles avec une portée de plus de 200 km et des ogives de 450 kg, demandant seulement des garanties sur les cibles.
L’Ukraine souhaite qu’ils frappent des sites clés comme Yalabuga, où sont construits les drones Shahed, bien au-delà de la portée actuelle.
Quelques Tomahawks pourraient détruire des usines entières, reflétant les attaques de la Russie sur l’industrie ukrainienne.
Trump prévoit de canaliser l’accord par l’intermédiaire de l’OTAN — les États-Unis construisent, l’Europe paie.
Le principal obstacle est le timing, pas le coût.
Seuls la Grande-Bretagne, l’Australie et bientôt les Pays-Bas possèdent de tels missiles, principalement basés en mer ; Kyiv cherche une version terrestre.
Le Pentagone pourrait transférer des modèles Block III des années 1990, améliorés et résistants au brouillage, ce qui augmenterait considérablement la puissance de frappe de l’Ukraine.
Évoquant la crise des Euromissiles de la guerre froide, le mouvement pourrait accroître les tensions Est-Ouest.
Au Forum de Valdaï, Poutine a qualifié les Tomahawks de « puissants mais non décisifs », avertissant qu’ils impliqueraient du personnel américain et escaladeraient le conflit.
Comme les Tomahawks nécessitent des données de navigation américaines classifiées, Washington prévoit apparemment de reprendre le partage de renseignements satellitaires pour les guider.
Sans cela, ils ne peuvent pas fonctionner pleinement.
Les analystes voient le plan de Trump principalement comme un levier diplomatique pour pousser Poutine vers des pourparlers.
Moscou a proposé de renouveler le traité START expirant et d’inclure la Chine — une voie qui pourrait renforcer les références de paix de Trump.
Pourtant, ses dernières remarques ont ravivé la menace de frappes de Tomahawk en profondeur en Russie, forçant Poutine à choisir entre négociation ou confrontation.