L'OTAN en alerte face au missile nucléaire russe «Burevestnik»

Le test du missile à propulsion nucléaire Burevestnik par la Russie est perçu par l’OTAN comme une menace majeure, en raison de sa portée illimitée et des manœuvres qu’il peut effectuer. Dans un document classifié de l’Alliance, consulté par le journal allemand Die Welt, il est indiqué que les défis existants seraient encore aggravés par la puissance de ce missile. Le missile russe peut parcourir de longues distances et atteindre des vitesses allant jusqu’à 900 kilomètres par heure. Il peut être lancé depuis des plateformes mobiles et, grâce à des systèmes avancés, peut échapper à la défense aérienne de l’OTAN. Le réacteur nucléaire du missile lui confère la capacité d’atteindre une portée théoriquement illimitée, lui permettant de parcourir des dizaines de milliers de kilomètres sans ravitaillement, de rester en vol pendant de longues périodes, de changer de cap et d’attaquer des cibles depuis n’importe quelle direction, selon l’évaluation faite dans le document de l’OTAN. Cette découverte montre que l’Alliance a des lacunes dans ses capacités à faire face aux missiles à portée intermédiaire et longue, en particulier avec les armes nucléaires. Cependant, certains experts restent sceptiques quant à l’efficacité du missile russe, doutant que son réacteur nucléaire puisse fonctionner comme prévu.


