Accord pour Gaza: le Hamas accepte de ‘geler' l'usage des armes, mais pas de les rendre

Le Hamas a accepté de “geler l’utilisation des armes”, mais pas de les remettre selon le nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza, négocié par les États-Unis, selon le chef du Service d’information de l’État égyptien, Diaa Rashwan. Dans un contexte d’attente internationale large pour l’accord, qui marque la première phase d’un plan de cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, l’accord négocié par les États-Unis est officiellement entré en vigueur jeudi. Rashwan a expliqué lors d’une apparition sur Al Arabiya mercredi soir que le gel fait partie d’une proposition de cessez-le-feu que le Hamas avait précédemment soumise à Israël, qui dure entre cinq et dix ans. Il a précisé que les armes du Hamas ne seraient pas remises à Israël ou à toute entité non arabe. L’accord ne spécifie pas qui les supervisera, mais fait référence à un comité indépendant qui pourrait être égyptien, égypto-arabe ou égypto-arabo-palestinien. Selon l’accord en 20 points du président américain Donald Trump pour Gaza, “il y aura un processus de démilitarisation de Gaza sous la supervision de moniteurs indépendants, qui inclura la mise hors service permanente des armes par un processus de démantèlement convenu et soutenu par un programme financé internationalement pour l’achat et la réintégration, vérifié par des moniteurs indépendants”. Rashwan a ajouté que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait cherché à détruire les capacités militaires du Hamas pendant la guerre à Gaza, mais n’avait pas réussi à le faire. Il a déclaré que Netanyahu cherche maintenant une “scène théâtrale” pour montrer le désarmement à travers l’accord en cours après deux ans de guerre.