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Au Sud-Liban, une étude révèle le "danger persistant" des frappes israéliennes au phosphore blanc

Publié le : 23/11/2025 - 09:02Modifié le : 23/11/2025 - 09:02
2 min
Au Sud-Liban, une étude révèle le "danger persistant" des frappes israéliennes au phosphore blanc
© Agence France-Presse (AFP)

Des oliveraies consumées, des champs dévastés et des fragments toxiques enfouis sous la terre : au sud du Liban, l’utilisation par Israël du phosphore blanc lors du conflit avec le Hezbollah, d’octobre 2023 à novembre 2024, a laissé une empreinte durable.

L’usage du phosphore blanc, bien que non explicitement interdit par le droit international, est réglementé en tant qu’arme incendiaire. Son emploi contre des civils ou dans des zones habitées est prohibé. En juin 2024, l’armée israélienne a affirmé que les obus au phosphore blanc n’étaient pas utilisés pour viser ou provoquer des incendies, ajoutant que “les procédures des forces armées israéliennes exigent que ces obus ne soient pas utilisés dans des zones densément peuplées, à quelques exceptions près.”

“91  % des frappes au phosphore blanc ont eu lieu avant l’entrée des forces israéliennes dans le sud du Liban.”

Ahmad Baydoun est chercheur en sources ouvertes (OSINT) à la Delft University of Technology au Pays-Bas. Selon les données de l’étude qu’il a pilotée, déclinées dans une carte interactive publiée en octobre 2025, une part importante des frappes au phosphore blanc au Sud-Liban a touché des zones civiles et agricoles.La collecte de ces données combine des outils numériques, la vérification des images publiées sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, Instagram, et les témoignages d’habitants sur le terrain. Le chercheur explique :

https://www.facebook.com/reel/1134481134307093/