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États-Unis, nouvel assaut dans le Pacifique: navire de drogue détruit, trois tués à bord

Publié le : 17/11/2025 - 08:02Modifié le : 17/11/2025 - 08:02
2 min
© Agence France-Presse (AFP)

L’armée américaine a mené une autre attaque contre des navires soupçonnés de trafic de drogue dans les eaux internationales. Les images sur X ont été publiées par le Commandement Sud des États-Unis, qui supervise les forces américaines en Amérique latine et dans les Caraïbes, expliquant que trois narco-terroristes ont été tués à bord du navire qui trafiquait des substances narcotiques dans l’est du Pacifique. Plus tôt, l’armée américaine a tué 83 personnes lors de 20 frappes aériennes qui ont détruit 20 navires, dans le cadre d’une campagne que Washington affirme viser à limiter le trafic de drogue aux États-Unis. Lors de certaines réunions d’information pour le Congrès, les responsables de l’administration ont admis qu’ils ne connaissent pas nécessairement l’identité des personnes à bord des navires avant de les attaquer, mais les attaques sont menées sur la base d’informations indiquant que les navires sont liés à un cartel ou à une organisation criminelle spécifique. L’administration Trump a également déclaré au Congrès que les États-Unis sont désormais dans un “conflit armé” contre les cartels de la drogue, à commencer par la première attaque le 2 septembre. Certains membres du Congrès, ainsi que des groupes de défense des droits de l’homme, ont remis en question cette conclusion et ont soutenu que les trafiquants de drogue potentiels devraient faire face à des poursuites judiciaires, comme c’était la politique de répression suivie par les États-Unis avant que le président Donald Trump ne prenne ses fonctions. D’autre part, il y a des spéculations selon lesquelles, avec l’action d’envoyer le plus grand porte-avions américain dans les Caraïbes et avec les attaques continues de l’armée américaine contre des navires censés transporter de la drogue, Washington pourrait envisager une intervention militaire contre le président du Venezuela, Nicolas Maduro.