Israël frappe le sud de Gaza: vengeance pour la blessure de cinq soldats
L'armée israélienne a annoncé mercredi soir avoir mené une frappe aérienne contre un militant du Hamas dans le sud de Gaza, en représailles à une attaque antérieure dans la journée qui a blessé cinq soldats.
Ce développement intervient à un moment où le cessez-le-feu fragile, en place depuis octobre, est à nouveau mis à l'épreuve.
Comme l'écrit l'Associated Press, le Hamas a condamné l'attaque survenue à Khan Younis, la qualifiant de violation de l'accord.
Plus tôt dans la journée, Israël a récupéré les restes de l'un des derniers otages à Gaza et a averti qu'il permettrait aux Palestiniens de quitter le territoire par le point de passage de Rafah avec l'Égypte.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé le Hamas de violer le cessez-le-feu, affirmant que les militants étaient sortis d'un tunnel souterrain et avaient attaqué les soldats israéliens.
Selon les autorités sanitaires de Gaza, les frappes aériennes israéliennes des derniers mois ont causé des dizaines de victimes, tandis que le nombre total de Palestiniens tués dans le conflit a dépassé les 70 000.
Le ministère de la Santé de Gaza affirme que la moitié des victimes sont des femmes et des enfants.
Le cessez-le-feu négocié par les États-Unis prévoit le retour de tous les otages pris par le Hamas le 7 octobre 2023, en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Les deux derniers otages restants à Gaza sont l'Israélien Ran Gvili et le citoyen thaïlandais Sudthisak Rinthalak.
Pendant ce temps, l'ouverture du point de passage de Rafah reste incertaine, car l'Égypte exige que les Palestiniens aient le droit de retourner à Gaza, tandis qu'Israël affirme que cela ne se produira pas tant que les derniers restes des otages ne seront pas remis.
Le conflit déclenché par l'attaque du Hamas le 7 octobre, qui a tué environ 1 200 personnes et pris 251 otages, continue d'être l'une des crises humanitaires les plus graves de la région.


