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La Hongrie conteste la décision UE sur l'énergie russe, ministre hongrois: l'affaire ira à la CJUE

Publié le : 03/12/2025 - 17:14Modifié le : 03/12/2025 - 17:14
2 min
La Hongrie conteste la décision UE sur l'énergie russe, ministre hongrois: l'affaire ira à la CJUE
© Agence France-Presse (AFP)

La Hongrie va contester la décision de l'Union européenne de renoncer progressivement aux sources d'énergie russes. L'affaire sera portée devant la Cour de justice de l'UE, a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.

Les États membres de l'UE ont convenu de renoncer progressivement aux importations de gaz russe d'ici la fin de l'année 2027, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la dépendance de plusieurs décennies du bloc à l'énergie russe. La décision a été prise malgré l'opposition de la Hongrie et de la Slovaquie.

La Slovaquie examine également ses options juridiques contre l'ordre de l'UE, car les deux pays continuent d'être fortement dépendants des approvisionnements en gaz et en pétrole de Moscou et craignent que des alternatives plus coûteuses ne nuisent à leurs économies.

"L'acceptation et la mise en œuvre de cet ordre de Bruxelles sont impossibles pour la Hongrie", a déclaré Szijjarto lors d'une déclaration diffusée sur sa page Facebook.

Il a déclaré que cette action violait le document fondateur de l'UE et constituait une mesure de sanctions déguisée en politique commerciale.

Szijjarto a déclaré que la Hongrie soumettrait officiellement l'affaire à la plus haute cour de l'UE dès que la décision serait finalisée à Bruxelles.

Il a ajouté qu'il avait discuté de cette question avec son homologue slovaque et qu'ils étaient convenus de se coordonner.

Mercredi, le gouvernement slovaque, qui, comme celui de la Hongrie, a maintenu des relations avec la Russie malgré l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février 2022, a discuté de ses options juridiques, mais n'a pas précisé quelle action il entreprendrait.

Le mois dernier, la Slovaquie a signalé qu'elle examinerait les voies légales, soulignant que beaucoup dépendrait de la manière dont la Commission européenne respecterait les garanties concernant une éventuelle pénurie d'approvisionnements ou une augmentation des prix./REL