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L'armée a ouvert le feu : que sait-on des drones au-dessus de la base nucléaire française

Publié le : 05/12/2025 - 16:51Modifié le : 05/12/2025 - 16:54
2 min
© Agence France-Presse (AFP)

Jeudi soir, le bataillon de fusiliers marins français, qui assure la sécurité de la base de sous-marins à l'Ile Longue (Finistère), a tiré à plusieurs reprises après que des drones ont survolé la zone.

Cinq drones ont été détectés jeudi au-dessus de la base, qui est adjacente au port de Brest.

Une opération de recherche et anti-drones a été lancée.

Le bataillon de fusiliers marins, responsable de la protection de la base, a tiré à plusieurs reprises.

"Ces drones étaient de petits modèles, non armés, opérant en dehors d'un contexte militaire", a déclaré le commandant Guillaume Le Rasle, porte-parole du Préfet Maritime de l'Atlantique.

Il a également précisé que l'infrastructure sensible de la base n'était pas menacée.

Selon lui, les mesures de sécurité ont parfaitement fonctionné et ceux responsables des vols avaient clairement l'intention d'alerter le public.

Les conditions d'éclairage étaient particulièrement bonnes jeudi soir au-dessus du port de Brest, en raison de la pleine lune et de son orbite proche de la Terre, un événement fréquent connu sous le nom de super lune.

Pourquoi ce site est-il considéré comme sensible ?

Un bastion de la dissuasion nucléaire française, la base de l'Ile Longue est protégée par 120 gendarmes maritimes qui travaillent en coordination avec l'infanterie de marine.

La base assure la maintenance des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la France, dont au moins un est en permanence en mer pour garantir la dissuasion nucléaire.

Les vols de drones dans cette zone sont interdits et rares, mais il existe des "précédents".

Dans la nuit du 17 au 18 novembre, un vol a été signalé "au-dessus de la presqu'île de Crozon", qui inclut l'Ile Longue, mais sans survoler aucune zone militaire.

La ministre des Armées, Catherine Vautrin, s'est exprimée devant la presse ce vendredi, selon le ministère des Armées.

Elle a indiqué qu'une enquête est en cours.