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Le diamant du pouvoir sauvé, mais quelles parures royales sont aux mains des voleurs du Louvre ?

Publié le : 20/10/2025 - 10:48Modifié le : 20/10/2025 - 10:48
2 min
Le diamant du pouvoir sauvé, mais quelles parures royales sont aux mains des voleurs du Louvre ?
© Agence France-Presse (AFP)

Bonaparte considérait le Louvre comme son musée, y plaçant de nombreuses œuvres d’art venues du monde entier, qu’il voyait comme des possessions personnelles. Il croyait que seul celui qui comprenait et désirait l’art en était le propriétaire, utilisant la supériorité des armes pour s’emparer des chefs-d’œuvre de leurs pays d’origine. Après son couronnement en 1802, le Musée du Louvre fut appelé Musée Napoléon jusqu’en 1815. Après sa mort, de nombreuses œuvres furent retournées dans leurs pays d’origine. Des trésors personnels, y compris les perles de la couronne, commencèrent à disparaître. Certains furent retournés au Louvre et placés dans la Galerie d’Apollon, où ils furent volés par quatre voleurs. La galerie n’est plus la même, bien que les bijoux témoignent du travail des orfèvres français. Le diamant Régent, 140,64 carats, y reste. Il fut trouvé en Inde au XVIIe siècle et taillé par les Vénitiens. Au XVIIIe siècle, c’était le plus grand diamant du monde. Pendant la Révolution française, il fut volé puis utilisé pour la campagne de Napoléon. Il le plaça sur la poignée de son épée lors du couronnement. Les figures historiques et les bijoux liés à Napoléon suscitent de l’intérêt, même s’ils ne sont pas extraordinaires. Les bijoux de Maria Amalia Bourbon, épouse de Louis-Philippe, et ceux d’Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine, sont connus. Hortense possédait le Diamant Hortensia, qui reste dans la collection du musée. Mais couronnes, colliers et boucles d’oreilles de sa collection ont été volés. La collection comprenait des objets de Marie-Louise d’Autriche, qui n’était pas connue pour son goût raffiné en matière de bijoux. Les bijoux de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, furent en partie vendus en raison de difficultés financières. Les voleurs devaient le savoir.