Le Kremlin: En guerre avec les États-Unis! Ils donnent souvent à Kiev des données de ciblage
Le Kremlin a déclaré jeudi que les États-Unis et l’alliance de l’OTAN fournissent déjà régulièrement des données de renseignement à l’Ukraine, en réponse aux rapports selon lesquels Washington offrirait son aide à Kiev pour identifier les cibles énergétiques russes. Le Wall Street Journal et Reuters ont rapporté que les États-Unis donneraient à l’Ukraine des renseignements sur les cibles d’infrastructure énergétique à longue portée à l’intérieur de la Russie, tout en pesant également la possibilité d’envoyer des missiles à Kiev qui pourraient être utilisés dans de telles attaques. “Les États-Unis d’Amérique transmettent régulièrement des renseignements à l’Ukraine”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “L’approvisionnement et l’utilisation de toute l’infrastructure de l’OTAN et des États-Unis pour collecter et transférer des renseignements aux Ukrainiens sont évidents”, a-t-il ajouté. Washington partage depuis longtemps des renseignements avec Kiev, mais n’a pas déclaré ouvertement sa participation aux attaques contre les installations énergétiques russes auparavant. Washington a été prudent pour ne pas s’impliquer directement dans les attaques contre la Russie. Mais Trump a exprimé une profonde déception face au refus de Poutine d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine. Cette dernière a frappé à plusieurs reprises les raffineries russes, interrompant le traitement du pétrole et provoquant une augmentation significative des exportations de pétrole brut de la Russie, qui est déjà le deuxième plus grand exportateur de pétrole au monde. Le Wall Street Journal a déclaré que la mesure rapportée des États-Unis pour partager des renseignements faciliterait pour l’Ukraine de frapper des infrastructures telles que les raffineries, les pipelines et les centrales électriques afin de priver le Kremlin de revenus et de pétrole. Les États-Unis examinent également une demande de l’Ukraine pour des missiles de croisière Tomahawk, qui ont une portée de 200 km, suffisante pour frapper Moscou et la majeure partie de la Russie s’ils sont lancés depuis l’Ukraine.
