Les États-Unis suspendent un investissement milliardaire dans la tech britannique

Les États-Unis ont suspendu un investissement de 31 milliards de livres dans la technologie britannique, un coup dur pour les relations entre les deux pays et pour le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer. L'accord appelé "de prospérité technologique" prévoyait des investissements de la part d'entreprises américaines comme Microsoft et Google.
Les États-Unis ont arrêté l'accord, arguant que la Grande-Bretagne n'a pas fait suffisamment de progrès dans la levée des barrières commerciales. Les rapports du New York Times montrent un mécontentement concernant la taxe britannique sur les services numériques, qui affecte des entreprises comme Amazon et Google, et les règles de sécurité alimentaire qui limitent les importations américaines.
Le gouvernement britannique a minimisé la situation, la considérant comme faisant partie des négociations commerciales. L'accord comprenait également une zone de développement pour l'intelligence artificielle, qui devait apporter 30 milliards de livres d'investissements et environ 5 000 emplois.
La suspension est un coup dur pour Starmer, qui a promu l'accord comme un succès diplomatique. Il refuse de supprimer la taxe de 2 % sur les services numériques, qui rapporte 800 millions de livres par an au budget. Le président Trump avait précédemment menacé de mesures de rétorsion contre les pays avec de telles taxes.
Les discussions devraient se poursuivre en janvier, le gouvernement britannique affirmant que les relations avec les États-Unis restent fortes et qu'il est engagé à trouver une solution.


