Les sanctions reviennent contre l’Iran, 10 ans après l’accord nucléaire historique

Les sanctions économiques et militaires globales de l’ONU ont été rétablies contre l’Iran, 10 ans après leur levée dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015. Les mesures sont entrées en vigueur après que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont activé le mécanisme de “snapback”, accusant l’Iran d’escalade nucléaire et de non-coopération. Téhéran a interrompu les inspections après les bombardements des États-Unis et d’Israël en juin, tandis que le président Masoud Pezeshkian a insisté sur le fait que le pays ne visait pas les armes nucléaires, qualifiant les sanctions d’« injustes ». Le Plan d’action global conjoint (JCPOA) limitait l’enrichissement d’uranium et le développement nucléaire, permettant à l’Iran uniquement une utilisation civile. Mais après le retrait de Donald Trump de l’accord en 2016, l’Iran a intensifié son activité interdite. Les frappes aériennes américaines et israéliennes visaient à ralentir les progrès et à punir le soutien iranien aux groupes régionaux. Alors que Trump parlait de « dommages monumentaux », des experts ont remis en question l’effet réel. L’Iran a déclaré que les frappes rendaient l’accord invalide. L’E3 espère encore la diplomatie, avertissant l’Iran d’éviter les actions d’escalade. Mais les dernières discussions à l’ONU ont échoué, et les ministres européens ont déclaré qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de rétablir les sanctions, mentionnant le refus de l’Iran de coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.


