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Orban: La situation est grave, Bruxelles veut la guerre

Publié le : 02/10/2025 - 14:24Modifié le : 02/10/2025 - 14:24
2 min
Orban: La situation est grave, Bruxelles veut la guerre
© Agence France-Presse (AFP)

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a publié aujourd’hui un commentaire virulent sur X depuis Copenhague, où se tient la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, ainsi que le sommet de la Communauté politique européenne. “Copenhague, deuxième jour. La situation est grave. Des propositions ouvertes pour la guerre sont sur la table. Ils veulent allouer des fonds de l’UE à l’Ukraine. Ils essaient d’accélérer l’adhésion de l’Ukraine par toutes sortes de manœuvres juridiques”, a-t-il d’abord écrit. “Ils veulent financer les livraisons d’armes. Toutes ces propositions montrent clairement que l’équipe de Bruxelles veut la guerre. Je resterai fermement sur la position hongroise, mais ce sommet prouve également que les mois à venir seront marqués par la menace de guerre. Nous aurons besoin du soutien de toute la communauté politique et de chaque Hongrois qui souhaite la paix”, a affirmé Orban. Rappelons que depuis hier, la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE se tient dans la capitale danoise, et aujourd’hui se poursuit le sommet de la Communauté politique européenne (CPE). L’hôte est la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, et les réunions sont consacrées à la sécurité de l’Europe, aux menaces hybrides, à la migration et au soutien à l’Ukraine. Selon les rapports du terrain et les informations officielles du Conseil de l’UE, les dirigeants discutent de la proposition d’utiliser une partie des avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine, d’accélérer son processus d’adhésion à l’UE et de garantir des fonds supplémentaires pour l’aide militaire. Le Danemark et d’autres membres avertissent de l’augmentation du risque de guerre hybride et de la nécessité de renforcer la coopération en matière de défense. Bien qu’il existe un large consensus sur la nécessité d’investissements accrus dans la sécurité, les propositions d’utilisation des fonds gelés russes et d’adhésion accélérée de l’Ukraine provoquent des divisions parmi les États membres.