Plan de paix de Trump: Tony Blair pourrait diriger Gaza après-guerre

L’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, vise à jouer un rôle dans l’administration de Gaza après la guerre, dans le cadre d’un plan de paix de l’administration Trump, rapporte le Financial Times. Blair a discuté avec Trump de la période de transition après le cessez-le-feu et de la gouvernance du territoire. Selon les propositions, un comité palestinien administrerait Gaza, sous supervision internationale. Des sources ont indiqué que Blair souhaite faire partie du conseil de surveillance ou même être président d’une autorité internationale de transition, mais son bureau n’a pas commenté. Il travaille depuis des mois sur un plan de tutelle internationale et a participé le mois dernier à une réunion à la Maison-Blanche avec Jared Kushner. Cependant, des États européens et arabes s’opposent à une tutelle internationale, exigeant que Gaza soit dirigée par un comité de technocrates palestiniens avec le soutien de l’Autorité palestinienne. Le plan de Trump inclut une supervision internationale, une force de stabilisation et des garanties contre les expulsions forcées. Des dirigeants arabes d’Arabie Saoudite, d’Égypte, des Émirats, de Turquie, du Qatar, du Pakistan et d’Indonésie ont exprimé leur optimisme après des rencontres avec Trump. Selon le plan, on s’attend à la libération des otages du Hamas, au repositionnement des forces israéliennes et à leur retrait après l’installation de la force internationale. Le Hamas n’aurait aucun rôle dans la gouvernance, tandis que l’Autorité palestinienne serait impliquée dans la transition. Le succès du plan dépend de la réaction du Premier ministre israélien Netanyahu, qui vise à détruire le Hamas et refuse le rôle de l’Autorité palestinienne. La guerre à Gaza a causé plus de 65 000 victimes, selon les autorités palestiniennes. Trump a déclaré qu’il était “très proche d’un accord pour Gaza” et qu’il ne permettrait pas l’annexion de la Cisjordanie par Israël.


