Trois concessions de la Russie pour mettre fin à la guerre : « Nous, plus jamais pilier du mal ! »
L'Europe voulait nous isoler, mais elle n'a pas réussi et découvre maintenant que la seule isolée, c'est elle, déclare Marat Bashirov, politologue pro-Poutine et ancien Premier ministre de la république séparatiste de Louhansk. Selon lui, c'est un bon moment pour Moscou. "La visite de Poutine en Inde était différente parce que les États-Unis espéraient en vain détacher New Delhi de la coopération russo-chinoise. Dès l'aéroport, il était clair que nous allions finaliser les accords que Trump cherchait à bloquer," dit Bashirov.
Il explique que les États-Unis, avec Trump président, ont changé leur approche de leurs intérêts, en se concentrant sur la Chine. "Cela oblige les États-Unis à ne plus nous considérer comme faisant partie de 'l'axe du mal'. Pour eux, 'la question ukrainienne' n'a pas de valeur et ils veulent la résoudre le plus rapidement possible."
Selon Bashirov, la Russie a une position rigide sur l'OTAN, les territoires et les forces armées de l'Ukraine. "De l'autre côté, ce sont des nuances de gris," dit-il. Il soutient que l'UE est divisée en trois groupes : les amis ou alliés, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni qui soutiennent la guerre, et le groupe silencieux, qui comprend les autres États intéressés par l'unité de l'UE et les problèmes de l'OTAN sans les États-Unis. L'Italie oscille entre le deuxième et le troisième groupe. Tout accord de l'UE aurait plus de poids seulement lorsque cela sera résolu. "Les faits parlent d'eux-mêmes : Vous êtes isolés, pas nous," souligne Bashirov.
